Carbone 14, contamination et rajeunissement du « Saint Suaire de Turin »
Je recommande chaudement cet article d’Henri Broch
http://www.unice.fr/zetetique/articles/HB_suaire_C14.html. Il montre la rigueur du protocole de datation mis en oeuvre et discute en dĂ©tail de l’argument de la contamination souvent invoquĂ© par ceux qui sont chagrinĂ©s par ces (superbes) rĂ©sultats C14.
En rĂ©sumĂ©, trois laboratoires diffĂ©rents ont obtenu le mĂŞme ordre de date pour le saint suaire de Turin. Ces trois mĂŞmes laboratoires ont datĂ© trois autres Ă©chantillons de tissu provenant d’autres contextes archĂ©ologiques (tissu en lin associĂ© Ă une momie Ă©gyptienne, tombe de Nubie, cape de saint-Louis…). Ils ont eu le souci de dater deux Ă©chantillons comparatifs en lin ce qui permet aussi de tester la confiance que l’on peut avoir dans le matĂ©riau datĂ©. Ils ont, Ă chaque fois, eu des rĂ©sultats concordants, ce qui dĂ©montre indirectement la fiabilitĂ© des dates du saint suaire de Turin. Il s’agit d’un tissu fabriquĂ© vers 1260-1390.