Autour de Spiennes

Le blog des mines néolithiques de Spiennes et de l'archéologie en Wallonie

Au travers de deux petits films très agréables à regarder, Paul Fernandes, pétroarchéologue à Paléotime, nous fait découvrir le silex et son étude qui nous éclaire sur le mode d’approvisionnement et les réseaux d’échange des matières premières durant la Préhistoire.

https://www.vercors-tv.com/Le-silex-un-temoin-de-notre-histoire-episode-1_v1112.html?fbclid=IwAR3YiEbNmvntOhyGJhcKqQqQFkQAGxZFlY8lsUq52poJgYDB2LO_FvEeekw

https://www.vercors-tv.com/Le-silex-un-temoin-de-notre-histoire-episode-2_v1120.html

Des recherches menées par Andrew Sorensen, Marie Soressi et Emilie Claud ont mis en évidence la manière dont Néandertal pouvait produire du feu à volonté grâce à ses outils. L’examen tracéologique de dizaines de bifaces datés d’il y a environ 50 000 ans montre la présence de microtraces typiques sur ces outils. Celles-ci sont comparables à celles obtenues expérimentalement lorsque l’on frappe un morceau de pyrite contre un silex pour obtenir des étincelles. Cette technique du feu par percussion bien connue pour les Hommes modernes de la fin du Paléolithique ou pour les périodes plus récentes n’avait jamais été mise en évidence pour Neandertal. L’étude en anglais est parue dans les Scientific Reports et peut être consultée en ligne, en cliquant ici.
La présentation de cette recherche est disponible en néerlandais sur le site de l’Université de Leiden, cliquez ici pour y accéder. Elle est accompagnée d’un court film de 1min36 illustrant brièvement le propos, accessible à partir d’ici.

Source : Université de Leiden

How to Make a Prehistoric Flint Axe | Stone Age Technology
is a little movie made by the English Heritage available on You Tube

To see it click here
https://www.youtube.com/watch?v=ryMJ3c1gHuw

A la mode du Néolithique est un documentaire du CNRS sur le vêtement d’époque néolithique qui peut être consulté sur internet. Dans celui-ci, vous découvrirez quels sont les éléments matériels retrouvés par les archéologues permettant de savoir (un peu) comment on s’habillait au Néolithique. Vous apprendrez aussi que chaque vêtement constitue un investissement de travail important : 15 jours de filage sont nécessaire pour obtenir le fil d’une tunique et 15 jours supplémentaires sont nécessaires pour la réalisation de la tunique elle-même (ourdissage et tissage). Chaque vêtement représente un investissement important. C’est pourquoi les vêtements sont réparés encore et encore. Des vêtements plus tardifs de l’Age du Fer découverts sur des sites archéologiques présentent ainsi quarante réparations successives…
Pour consulter cette vidéo cliquez ici.

L’INRAP propose sur son site internet dans la série « Les experts du passé » (épisode 7) un documentaire sur les minières à silex néolithiques de RI en Normandie. Celui-ci intitulé « Les cercles de Ri » (pour ajouter un peu de mystère ?) a été réalisé par Dockland Yard, Gédéon Programmes, Universcience et l’Inrap.

Ce documentaire vous offre l’opportunité de découvrir en compagnie de Cyril Marcigny et Emmanuel Ghesquière, archéologues responsables de la fouille et de l’étude du mobilier, cette minière à silex datant du Néolithique dont nous vous avons déjà parlé en 2008.

la minière de RI
La minière de Ri fut mise au jour en 2006 en Normandie à l’occasion de la construction de l’autoroute A88. Les sondages d’évaluation réalisés par l’INRAP révélèrent des centaines de taches circulaires d’1 à 2 m de diamètre. Celles-ci sont la trace des puits d’extraction du silex néolithiques qui se sont comblés. Au total, deux hectares et environs 500 puits ont été étudiés. Mais la minière est bien plus grande et a une surface de 20 à 30 hectares. Comme dans nombre de minières, le silex (ici de grosses boules de silex d’âge jurassique) a servi au façonnage de haches, un outil emblématique du Néolithique et surtout très utile pour défricher la forêt comme le rappelle Cyril Marcigny.

Pour visionner ce reportage (durée 6 min 13), cliquez ici.

Fin août 2015, Pierre-Emmanuel Lenfant, auteur du réseau Archeologia.be, a visité les fouilles en cours du puits d’extraction de silex ST6 à Petit-Spiennes, une fouille menée conjointement par le SPW et la SRPH grâce au financement du SPW,Département du Patrimoine. Il en ressort un reportage de 14 minutes publié le 10 octobre dernier sur Archeologia.be.
Vous pouvez accéder à la page à partir d’ici.

Il vous reste quelques jours pour revoir les émissions consacrées au néolithique avec pour thématique « l’homme de pouvoir » et

et « l’homme spirituel »

Vous avez 7 jours pour revoir les émissions « Sur nos traces, le premier paysan et le premier villageois » une plongée dans le Néolithique à la découverte des premières populations sédentaires, d’agriculteurs et éleveurs.

A voir sur My TF1, un reportage sur la grotte Chauvet.

Dimanche 27 avril 2014, l’émission Archéosphère était consacrée au Néolithique càd à l’époque des premières sociétés sédentaires et agricoles de nos régions. Au programme, il y avait les magnifiques maisons danubiennes et blicquiennes d’Aubechies, les minières néolithiques de silex de Spiennes, les haches en jadéitite du rocher de Dave et les sépultures en grotte mosanes. Pour revoir l’émission Archéosphère sur le Néolithique, cliquez ici. Nous avons choisi pour vous l’émission diffusée par Télé MB, ACTV et Télésambre dont l’ancrage local est consacré au minières néolithiques du bassin de Mons et aux faux mineurs accidentés d’Obourg et Strépy.
 

En fin d’émission, retrouvez l’ancrage local qui vous fait découvrir un site majeur de votre région. celui-ci varie suivant les télés.
Sur Notélé (Hainaut occidental), Christian Frébutte nous parle de la pierre Brunehaut un des plus beaux mégalithes de Wallonie. l’ancrage local démarre vers la 18e minute.
Sur Télévesdre, la séquence locale est consacrée aux découvertes du Néolithique sous la place Saint-Lambert. Pierre Van der Sloot, archéologue du SPW est le guide.
Sur CanalZoom, télévision du Brabant, la séquence locale du Brabant vous emmène sur un site à cheval sur la frontière linguistique à Ottenburg/Grez Doiceau où les archéologues soupçonnent la présence d’une formidable enceinte du Néolithique moyen. On y trouve un monument encore quelque peu énigmatique « De Tomme », « la tombe ». Les deux guides sont Bart Vanmontfort et Benoît Clarys.
Sur Matélé et Canal C (Namur), l’ancrage local sur le Néolithique, vous fait découvrir l’abri Chauveau à Godinne, lieu de sépulture au Néolithique, dont les vestiges sont conservés au Musée de la Haute-Meuse à Godinne.
Sur TvLux, télévision de la province du Luxembourg, l’ancrage local présentera bien sûr un site néolithique majeur de la province de Luxembourg, Wéris. Avec ses deux dolmens et ses pierres mégalithiques formant un alignement de 8 km, Wéris n’a pas encore livré tous ses secrets. Christelle Draily, archéologue pour le SPW, en province de Luxembourg est le guide.

Pour tout savoir sur 2014, l’archéologie partout, pour tous : http://archeo2014.be/

Pour revoir la première des émissions Archéosphère réalisée dans le cadre de l’année de l’archéologie, diffusée le dimanche 23 février, cliquez ici.

Et pour tout savoir sur 2014, l’archéologie partout, pour tous : http://archeo2014.be/

Dans le cadre de l’année de l’archéologie, Télé MB, la télévision locale de Mons et du Borinage, proposait la semaine dernière cinq séquences consacrées à l’archéologie dans la région de Mons et du Borinage.
Découvrez ici les deux derniers reportages. L’un vous emmène à la découverte de l’association locale des « Dix clochers » à Quévy et de l’un de ses fondateurs Michel Bauffe. L’activité du cercle a évolué au fil du temps afin de contribuer à la connaissance du patrimoine local. Hier, avant l’existence des services de l’archéologie et d’une législation ad hoc, elle effectuait des sauvetages archéologiques. Ensuite, elle s’est tournée vers la prospection pédestre et a pu ainsi permettre le recensement d’indices archéologiques dans l’entité de Quévy. Aujourd’hui, l’association a entrepris un travail d’envergure : l’inventaire du matériel recueilli au cours de ces prospections.

Le 5e reportage est consacré à la découverte en 1998 d’un four de potier à Sirault lors du creusement d’un gazoduc par Fluxys et à l’analyse des céramiques trouvées autour de celui-ci soit de grandes jarres à provisions (le dolium en latin), dont la production remonte au 1er siècle de notre ère. Cette découverte a montré une nouvelle fois que Sirault est une terre de potier depuis l’époque romaine. Sept unités de production différentes datant de cette période ont été recensées dans l’entité. L’argile présente dans le sous-sol de Sirault a été exploitée bien après les Romains comme on peut le voir dans un autre reportage réalisé par Télé MB, intitulée Sirault, terre d’argile.

Samedi 15 février 2014 à 13h35, l’émission Télétourisme de la RTBF se mettait à l’heure de l’archéologie à l’occasion de l’année de l’archéologie. Une série de séquences y dévoilait les diverses facettes de cette profession. Pour en savoir plus
Découvrez ici durant une semaine l’émission de Télétourisme consacrée à l’archéologie

La craie c’est quoi finalement? Comment se forme-t-elle? Quand? Á l’échelle de la France : Où en trouve-t-on? François Michel, géologue de formation, a le chic pour vulgariser les sciences de la terre et répondre à toutes ces questions en quelques minutes. Je vous propose de le retrouver dans l’émission …au tableau! d’Universcience.tv. Bon visionnage !

Image : fragments de coccolithes dans la craie.

Source : Universcience.tv

Voici quelques semaines nous vous faisions part des menaces pesant sur la mine d’or préhistorique de Sakdrissi en Géorgie et de la pétition qui circulait afin que ce site préhistorique ne soit pas détruit par les exploitations modernes.
Nous vous présentons ici un court documentaire en allemand qui met en lumière les recheches effectuées par le Bergbau-Museum de Bochum dans cette région et en particulier les expérimentations réalisées pour mieux comprendre les techniques d’exploitation par le feu, techniques qui permettent d’exploiter des roches tenaces avec des outils rudimentnaires en pierre ou en bois de cerf.
Pour visionner le documentaire, c’est ici. A noter que le documetnaire vaut la peine d’être visionné même si on ne maîtrise pas l’allemand car il est très didactique et permet de facilement comprendre la technique mise en oeuvre ainsi que d’avoir un aperçu sur la fabrication et l’emmanchement d’outils en pierre. Enfin pour ceux qui veulent en savoir plus sur cette technique d’exploitation par le feu, wikipédia en allemand y consacre un article.

Merci à Anne Hauzeur pour toutes ces informations

Le site des Queyriaux, à Cournon d’Auvergne, en périphérie de Clermont-Ferrand, a été fouillé pendant 14 mois par une équipe de l’INRAP menée par Carine Muller-Pelletier. La fouille, d’une emprise de 3 ha, a livré des vestiges datés de 5200 avant notre ère au 3e siècle après. Elle a surtout permis de mettre en évidence des sols d’occupation extrêmement bien conservés liés à une occupation villageoise chasséenne. Le site a d’ailleurs été classé comme découverte d’importance exceptionnelle.

la fouille a mis au jour un village composé de 4 à 10 grands bâtiments reflétant une occupation entre 3900 à 3750 avant notre ère. Le village s’étendant en dehors de l’emprise de fouille, son étendue réelle demeure inconnue. Les niveaux de sols conservés comprennent des zones d’ateliers de taille, de boucherie, des grands foyers ouverts de galets chauffés et des fosses détritiques. Du point de vue des échanges, la céramique indique d’ores et déjà des rapports avec la Bourgogne, les zones plus septentrionales ou le sud de la France. À ces découvertes, il faut ajouter la présence de 23 sépultures en périphérie du village ou au sein même des bâtiments.

Je vous invite chaudement à visionner le reportage de l’INRAP sur cette découverte [Un village néolithique dans le Puy-de-Dôme] ainsi que quelques photos de fouilles disponibles ICI.

Sources :
Image d’archéologie.fr
World Neolithic

Depuis début mai et jusqu’à la fin de ce mois, l’équipe de H. Lepaumier (INRAP) travaille à Vaucelles, petit village du Calvados limitrophe de Bayeux, préalablement à l’aménagement d’un nouveau quartier et d’un parc d’activité économique. Sur l’emprise de quatre hectares, les archéologues se concentrent sur 1.5 ha de terrain comportant des vestiges pré- et protohistoriques :

– Une occupation du Néolithique ancien (environ 5000 av. J.-C.) caractérisée par la présence de quelques fosses contenant de l’outillage lithique, des éléments de parure en schiste et des tessons de céramiques ;
– une petite nécropole de l’Age du Bronze (du 3e millénaire) comprenant des petits monuments funéraires circulaires ;
– et surtout l’implantation d’une ferme de l’Age du fer (du 2e sicèle av. J.-C.) délimitée par un fossé profond enserrant un parcellaire et une zone de fosses et de trous de poteaux interprétée comme étant l’habitat.

Je vous invite à regarder l’interview de H. Lepaumier à ce sujet : ICI.

Sources :
Breves archéologiques
Ouest-France

Comme annoncé il y a quelques jours (ICI), Arte, en collaboration avec l’INRAP, diffuse ce vendredi et ce week-end un programme « archéologie » à l’occasion des 4e journées nationales d’archéologies (voir notre rubrique).
Aujourd’hui, à 17h45, vous pourrez assister à la diffusion du 5e documentaires de la série « Sur nos traces » (2013) – une série documentaire d’Edmée Millot et Agnès Molia de 15 épidoses de 26 minutes chacun – intitulé Les derniers chasseurs-cueilleurs. Il s’agit de la première partie du documentaire Les hommes de la Préhistoire. Étant donné l’heure de diffusion, si vous ratez le coche (17h45 ce soir), l’épisode sera rediffusé le vendredi 14 juin à 05h55 (…) et accessible temporairement sur internet via le site d’Arte, à cette page. Bon visionnage.

Sources :
Arte
World Neolithic

Une équipe de l’Inrap vient de mettre au jour une nécropole gauloise des IV^e et III^e siècles avant notre ère sur le site du Parc logistique de l’Aube, à Buchères. Depuis 2004, les 260 hectares de ce projet du conseil général, bénéficient, sur prescription de l’État (Drac Champagne), d’un suivi archéologique : 230 hectares ont déjà été diagnostiqués, 40 fouilles réalisées. C’est la dernière d’entre elles qui livre, aujourd’hui, une série de tombes gauloises, notamment de guerriers, exceptionnelles.

Des enclos bien visibles dans le paysage de l’âge du Bronze
Le décapage a mis au jour une quinzaine d’enclos funéraires spectaculaires, quadrangulaires, circulaires ou en fer à cheval. Certains d’entre eux appartiennent à des périodes antérieures à l’époque celtique, notamment à l’âge du Bronze. Ces puissants enclos, marqués par des fossés profonds de 2 mètres, sont alignés. Les sépultures qu’ils abritaient ont disparu. Alors très visibles dans le paysage, ces monuments devaient être de forts marqueurs territoriaux durant la Protohistoire. Au cours du IV^e siècle avant notre ère, une nécropole gauloise y est implantée à proximité immédiate.

La nécropole guerrière
Deux ensembles de tombes gauloises sont accolés à ces grands monuments. Certaines sont entourées d’enclos carrés de dimensions plus modestes. Cette nécropole accueille une petite communauté appartenant à la culture archéologique de La Tène ancienne.
Les corps reposent dans de profondes fosses aménagées de plancher, coffrages et couvertures. La volonté de rapprocher les défunts entre eux est patente, certaines fosses se juxtaposant ou se recoupant : dans une tombe, deux défunts ont même été inhumés l’un contre l’autre

Source : INRAP (suite du communiqué)

Visite virtuelle de la fouille de Visite virtuelle de la fouille de Buchères dans l’Aube

Dans cet ancien documentaire de 48 minutes réalisé dans les années 1970, Gale Sieveking, archéologue du British Museum, et Sjeuf Felder, ingénieur des mines et membre de l’association limbourgeoise de géologie nous emmènent dans les mines de silex de Grime’s Graves (Norfolk, Grande-Bretagne), un site qui fut en exploitation à la fin du Néolithique ainsi qu’à l’Age du Bronze. Le film très complet évoque l’exploitation des structures de très grandes dimensions datées du Néolithique final, comme le puits Greenwell, du nom du fouilleur qui à la fin du 19e siècle en réalisa l’exploration. Dans la zone où le paysage minier est conservé 500 dépressions correspondant à autant de puits peu ou prou similaires au puits Greenwell sont visibles. Selon Gale Sieveking et Sjeuf Felder, une structure comme le puits Greenwell permettait l’extraction d’une 50aine de tonnes de silex et nécessitait plus de 100 jours de travail.

Le documentaire fait aussi une longue incursion sur le continent et nous emmène à la découverte des minières de Rijckholt-St-Geertruid aux Pays-Bas, plus anciennes d’environ un millénaire, et des méthodes d’exploitation qui y furent mises en œuvre. Il est à noter que ce dernier site présente des techniques assez similaires à celles utilisées à Spiennes.

Pour accéder au documentaire : ici

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Le Canal Seine-nord Europe (CSNE) est un projet d’aménagement d’une voie d’eau entre la Seine et l’Escaut pour des barges et des péniches de grand gabarit (ce qui permettra de raccorder différents ports maritimes comme Le Havre, Dunkerque, Antwerpen, Rotterdam,…). Ce grand canal s’entendra sur 106 km de long (de Compiègne à Aubencheul-au-bac) pour une largeur de 54 m de large. Il faut ajouter à cela les réservoirs, l’aménagement des ports fluviaux ainsi que 7 écluses, 3 ponts-canaux et 59 ponts routiers et ferroviaires. L’emprise totale est estimée à 2500 hectares. Préalablement à la construction du canal proprement dit, l’INRAP mène ce chantier d’archéologie préventive, un des plus grands menés à ce jour en Europe. Plusieurs centaines de sites ont été mis au jour le long du tracé (tous ne sont évidement pas fouillés), depuis un paléolithique très ancien jusqu’au vestiges de la Grande Guerre. Je vous invite à consulter les pages de l’INRAP consacrées à ce projet, notamment celle consacrée aux méthodes de fouille, qui est des plus intéressante : INRAP – le CNSE (more…)

En 2011, une fouille archéologique réalisée par le Service Public de Wallonie, sous la direction d’Isabelle Deramaix, avait lieu au Chateau de La Royere, à Nechin (Estaimpuis, Hainaut). Ces fouilles ont notamment permis de préciser les différentes étapes de construction du chateau (la première enceinte datait de la fin du XII, et après sa destruction, la seconde enceinte a été édifiée à la fin du XIII – début du XIVe siècle) et d’avancer le nom de Philippe le Bel comme commanditaire de la seconde enceinte dans le cadre des guerres entre le Royaume de France et le Comté de Flandre.

La semaine passée, une phase de restauration du monument a été abordée via un stage en maçonnerie ancienne organisé grâce à la collaboration du Centre des métiers du patrimoine de la Paix-Dieu, de la direction de l’Archéologie et du service de maintenance de la direction de la Restauration du département du Patrimoine du SPW (je vous invite à jeter un coup d’oeil aux nombreuses formations que propose le centre de la Paix Dieu). Participaient notamment à ce stage des ouvriers de la ville de Tournai (peut-être amenés à reproduire les techniques apprises lors du stage dans leur ville) ainsi que le fils de la propriétaire des lieux, passionné par le site depuis ds années. Une petite vidéo sur ce stage de restauration ?

Sources :
Notélé.be
La Dernière Heure
L’Avenir
La Libre

Les archéologues découvrent plusieurs occupations paléolithiques et la fouille révèle trois grands cycles climatiques où se succèdent périodes glaciaires et interglaciaires. Des sols humifères, parfaitement conservés et vieux de 300 000 ans contiennent le niveau archéologique le plus ancien et le plus riche du site. Il a livré jusqu’à présent plusieurs centaines de silex taillés, dont l’outil phare de l’époque : le biface.
La répartition des vestiges et les études lithiques apporteront des éléments fondamentaux pour reconstituer les comportements et le mode de vie de ces premiers européens.

Source :  Inrap – Gédéon 2012

En octobre 2008 a eu lieu un colloque international intitulé « La révolution néolithique dans le monde, aux origines de l’emprise humaine sur le vivant » organisé par la Cité des sciences et de l’industrie et l’Inrap (je vous recommande chaudement les actes du colloque). Via une série de vidéos réalisées tout au long de la rencontre, je vous propose de (re-)découvrir les différentes communications qui s’attachent donc exclusivement au phénomène néolithique.

Cette semaine, je vous propose une conférence de Roland Schaer (Cité des sciences et de l’industrie), intitulée La révolution néolithique et les mythologies de la faute.

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En octobre 2008 a eu lieu un colloque international intitulé « La révolution néolithique dans le monde, aux origines de l’emprise humaine sur le vivant » organisé par la Cité des sciences et de l’industrie et l’Inrap (je vous recommande chaudement les actes du colloque). Via une série de vidéos réalisées tout au long de la rencontre, je vous propose de (re-)découvrir les différentes communications qui s’attachent donc exclusivement au phénomène néolithique.

Avec la séance L’héritage du Néolithique, nous attaquons cette semaine la dernière ligne droite du colloque :

Dans quelle mesure les inventions du Néolithique, au premier rang desquelles la sélection végétale et animale et la création des premiers hybrides, sont-elles les prémisses des grandes ruptures technologiques et de la manipulation de l’ADN au XXe siècle ? Dans notre relation aux autres vivants, sommes-nous en train de « changer de monde » par rapport à l’héritage du Néolithique ?

André Langaney (Muséum national d’histoire naturelle de Paris) travaille sur la génétique moléculaire des populations humaines, l’histoire du peuplement humain actuel et, pas conséquent, sur les théories et mécanismes de l’évolution. Il nous présente une conférence intitulée De l’arbre du primate explorateur au réseau humain : filiations et migrations.

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