Recherches 1953-1992

En 1953, les Amis du Musée de Mons (aujourd’hui Société de Recherche préhistorique en Hainaut), association formée à l’instigation notamment de Jean Houzeau de Lehaie, Marcel Lefrancq, André Adam, Paul-Henri Moisin et Jean-Pierre Joris, entament des recherches à Petit-Spiennes, à environ 200 m au nord de la tranchée du chemin de fer. Ces fouilles permettent la mise au jour de plusieurs

puits d’extraction du silex de 8 à 10 m de profondeur. Ce sont les puits que l’on peut visiter aujourd’hui dans le SILEX’S, le Centre d’interprétation des minières néolithiques de silex de Spiennes.

De 1965 à 1982, François Hubert réalise de nombreuses investigations pour le compte du Service national des Fouilles. En 1965, des ateliers de taille intacts sont mis au jour au Camp-à-Cayaux. De 1966 à 1978, des campagnes annuelles permettent la reconnaissance progressive du tracé des fossés ceinturant le village Michelsberg (Néolithique moyen) sur le plateau de Petit-Spiennes. En 1978 puis en 1982, de nouvelles recherches sont menées sur les puits profonds du Camp-à-Cayaux.

De 1990 à 1992, des fouilles sont menées au Camp-à-Cayaux par Martine Soumoy et François Hubert pour le compte de l’organisme SOS-Fouille, de la Communauté française, puis par Pierre-Paul Bonenfant pour l’Université Libre de Bruxelles. Des puits d’extraction de 3 à 4 m de profondeur sont mis au jour à proximité des puits profonds.

Recherches 1997-2015